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Tout savoir sur l’alphabet égyptien

L’alphabet égyptien nous fascine. Tous ces symboles placés les uns à côté des autres formant ainsi des mots, des phrases, ont un côté mystérieux que l’on souhaite percer. De plus, cette écriture ancienne est très esthétique. Il y a une très grande complexité dans l’utilisation de ces hiéroglyphes et paradoxalement, une facilité à comprendre rapidement certains signes très représentatifs de ce qu’ils signifient.

 

1) Généralités sur l’alphabet égyptien

Au fil des siècles, toutes les langues subissent une évolution, ce fut le cas également pour les hiéroglyphes qui ont été utilisés pendant plus de 3 000 ans. La plus ancienne inscription qui a été découverte, date de 3250/3200 avant notre ère et elle a été trouvée sur une tombe à Abydos. On trouve ces signes peints ou sculptés voire les deux. Ils étaient longs à tracer, c’est pourquoi on les trouve essentiellement dans les temples, les tombeaux, etc..

Les Égyptiens écrivaient indifféremment de gauche à droite ou de droite à gauche. Les signes étaient présentés soit en lignes soit en colonnes. Du coup, pour savoir le sens de lecture, il faut regarder comment sont tournées les figures d’êtres vivants. Les figures animales ou humaines sont dirigées vers le début de la ligne ou de la colonne. Autrement dit, si la figure regarde vers la gauche, on doit lire de gauche à droite. Autre difficulté, les anciens Égyptiens ne séparaient pas les mots et on ne trouvait pas de ponctuation, sauf parfois un point. Alors que certains signes parmi les hiéroglyphes ne trouvent pas leur équivalent dans les langues occidentales, il y a aussi certains signes qui représentent plusieurs lettres.

Les égyptiens n’ont jamais simplifié leur écriture complexe en réunissant les différents signes pour en former un alphabet comme on peut se l’imaginer. Cependant, nous pouvons réunir les 24 signes qui représentent les consonnes en une sorte d’alphabet.

 

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2) Dans un souci d’esthétique

Les règles d’agencement sont dictées par les mêmes règles qui régissent l’art égyptien. Ainsi, les figures sont toutes représentées de profil sauf pour le scarabée et le visage humain. Les signes sont inspirés des personnages, des animaux, de la nature, etc., de l’environnement direct des Égyptiens. Les proportions réelles ne sont pas respectées, mais les hiéroglyphes sont disposés afin de mieux investir l’espace. Ils sont parfaitement alignés dans un carré imaginaire appelé quadra. L’esthétique prime également sur l’orthographe.

 

alphabet égyptiens

3) La lecture et la prononciation

La lecture de ces symboles se fait comme on résoudrait un rébus. Les Égyptiens pensait que les hiéroglyphes pouvaient vivre lorsqu’ils étaient lus, donc les animaux pouvant nuire étaient représentés coupés en deux ou amputés afin que leur représentation, par exemple, sur une tombe, ne mette pas le défunt en danger. Il est important de prendre en compte que les voyelles ne sont pas écrites.

Les mots étaient alors une suite de consonnes desquelles il fallait déduire les voyelles. Quant à la prononciation, elle est approximative et elle a varié au fil des siècles tout comme l’écriture. Ce système d’écriture étant très complexe, avec de nombreuses subtilités, il nécessitait de faire de longues études. Seule une toute petite partie de la population savait lire et écrire, on les appelait les scribes. Si l’univers des hiéroglyphes vous fascine, on peut trouver des formations sur Internet pour en apprendre davantage.

4) Les catégories des hiéroglyphes

Les hiéroglyphes sont des signes figuratifs. Ils sont parfois reconnaissables même pour une personne qui ne serait pas habituée à leur signification. On peut les classer en trois catégories.

5) Les idéogrammes

Comme son nom l’indique, l’idéogramme est un signe qui transmet une idée par exemple, le dessin d’un homme en train de boire, signifie l’action de boire.

 

papyrus hiéroglyphe

6) Les phonogrammes

Les signes peuvent aussi symboliser un son, c’est alors un phonogramme. Il peut représenter une lettre, on le nomme alors unilitère, dans le cas de 2 consonnes il s’agit de bilitère ou pour 3 consonnes de trilitère. Il aurait été possible d’écrire seulement avec ces signes, mais esthétiquement, les égyptiens aimaient la profusion de signes même lorsqu’ils avaient la même signification. En plus, cela permettait de fournir plus de précision dans les écrits qui, d’après eux, avaient une influence sur les faits de ce monde et de l’au-delà. Les phonogrammes à un son qui sont 24 consonnes ont été regroupés pour créer un alphabet moderne et complétés par des A pour remplacer conventionnellement les sons qui n’existaient pas.

 

7) Les signes déterminatifs

Ce sont des signes qui permettent de déterminer le champ lexical auquel appartient le mot. En effet, certains mots se prononcent de la même façon, mais ils n’ont pas le même sens. En plaçant en fin de mot ces signes, ils offrent une indication permettant la compréhension. Ils peuvent indiquer également le singulier ou le pluriel, le genre, par exemple, on peut trouver un homme assis pour désigner le masculin du mot. Ce sont alors des indicateurs pour la grammaire.

 

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