Votre Panier

Livraison Gratuite sans minimum d’achat.

Bastet, Déesse Egyptienne des Chats, protectrice des foyers

Bastet, la Déesse Égyptienne des Chats, est restée l’une des divinités les plus vénérées, les plus connues et les plus puissantes de l’histoire de l’Égypte, son culte atteindra même l’Italie, importé par les Romains, et des traces en seront retrouvées à Rome, Ostie, Nemi et Pompéi, jusqu’à ce que la montée du christianisme l’enterre dans l’oubli pour de très nombreuses années. Si vous voulez en découvrir sur la déesse protectrice des foyers, rendez-vous ici !

 

bastet

 

L’Égypte et ses Dieux 

Les Égyptiens ont une histoire si riche et si passionnante qu’elle à été narrée d’innombrables fois par les historiens au fil du temps. L’un des aspects les mieux documentés de cette histoire millénaire est la relation des égyptiens avec leur dieux et la façon dont ceux-ci faisaient partie intégrante de la société des hommes. 

De nombreuses divinités de l’Égypte ancienne apparaissent sous forme d’animaux censés représenter le lien profond du peuple avec la nature. Il y avait notamment plusieurs divinités félines dans l’Égypte ancienne, mais l’une d’entre elles en particulier supplantait les autres par un culte immense et une grande importance :  la divinité nommée Bastet, Déesse Égyptienne des Chats.

 

Bastet, divinité aux multiples facettes 

Bastet, Déesse Égyptienne des Chats, également connue comme la déesse féline de la joie, de la passion et de l’amour, des femmes, du plaisir et de « toutes choses agréables », était autrefois considérée comme une protectrice féroce des rois et une vengeresse redoutable.
Au fur et à mesure de son histoire et de son rôle dans la société égyptienne, les significations associées à la déesse vont évoluer, notamment vers le chat, plus sensuel et domestiqué à partir de 1500 avant J.-C.

En raison de la fertilité des chats domestiques, et de leur nature gracieuse, timide et amicale, Bastet, Déesse Égyptienne des Chats,  a également reçu ces attributs et est devenue largement associée à la fertilité, la sensualité, la grâce et la famille.

Le fils de la déesse tel qu’il nous est décrit est Maahes, un dieu masculin léonin conçu avec le dieu Ptah. Maahes était le dieu de la guerre et des couteaux.

 

maahes

 

Il était représenté comme un homme redoutable doté d’une tête de lion, à l’instar des  premières effigies de sa mère Bastet. Elle sera représentée plus tard comme une femme mince à tête de chat qui « porte un instrument de percussion ancien, le sistrum, dans sa main droite ; une « égide », ou plastron (dans le cas de Bastet, surmonté de la tête d’une lionne), dans sa main gauche ; et un petit sac sur son bras gauche. Elle porte une robe richement décorée.

L’apparence habituelle sur ses effigies et ses représentations antiques est celle d’un chat domestique, élancé et gracieux, entouré de nombreux chatons. Une autre représentation courante est celle d’un chat assis sur ses pattes arrières et richement paré de bijoux.

 

bastet

 

Au fur et à mesure que les connotations violentes ou agressives du dieu s’estompaient, ses statues s’adoucissaient, de « vengeur sauvage », elle passera ensuite plus communément au rôle d’aide ou compagnon du quotidien.

Elle était également l’une des principales divinités féminines du panthéon, étant la déesse liée au sexe et à la grossesse, l’accouchement et la maternité.

 

Bastet, ses adorateurs et ses représentations 

Les spécialistes nous disent qu’elle gagne en popularité autour de la 22e dynastie de Hedjkheperre Setepenre Shoshenq I en 954 av.J.-C. Le culte de Bastet, Déesse Égyptienne des Chats, a évolué et elle deviendra l’une des rares divinités à avoir son propre lieu de culte dans une ville qui lui sera presque entièrement dédiée : Bubastis.
Hedjkheperre fit de Bubastis sa capitale commercial et politique  et construira un temple incroyablement sophistiqué en l’honneur de Bastet, Déesse Égyptienne des Chats qui sera plus tard achevé par son petit-fils, Osorokon III.

 

bubastis

 

Usbaste, Bast, Baast, Baset ou plus largement Bastet, Déesse Égyptienne des Chats voit son nom interprétée différemment en fonction des courants de pensées des différents historiens. Certains disent que la véritable signification de son nom est « Celle qui vient du pot d’onguent », une définition dérivée des hiéroglyphes.

Les premières représentations d’elle étaient celles d’une femme à tête de lion, très proche de la déesse léonine Sekhmat qui était quant à elle représentée d’une manière plus féroce. Dans certains textes historiques, Bastet, Déesse Égyptienne des Chats est mentionnée comme la protectrice de la famille Royale, ce que certains historiens n’hésitent pas à qualifier comme son rôle le plus important pour la société égyptienne. On apprend qu’elle endossera aussi le rôle d’infirmière et de mère du roi.

 

Le culte de Bastet et les rituels funéraires

Bastet, Déesse Égyptienne des Chats est aussi parfois représentée comme un chat domestiqué sans attributs humains. Le chat en deviendra alors un animal vénéré et sacré et sera une part très importante de du culte de la déesse chez les Égyptiens.

D’innombrable dépouilles de chats furent momifiées pour célébrer Bastet, Déesse Égyptienne des Chats et de vastes cimetières de chats furent découverts dans les cimetières de Saqqarah, Memphis ; Bubastis et Speos Artemidos près de Beni Hasan.

 

chats momifies

 

La déesse était vénérée comme la protectrice des foyers et toute dévotion accordée à Bastet, Déesse Égyptienne des Chats, était « personnifié par le chat de compagnie ».

« Lorsque qu’un chat de compagnie périssait de vieillesse, toute la famille entrait dans une période de profond chagrin. Certaines familles se rasaient les sourcils en signe de deuil et restaient ainsi dans le deuil jusqu’à ce que leurs sourcils repoussent », selon le site Ancient Origins.

Ainsi, l’on apprend que l’élevage de chats deviendra un commerce très lucratif en raison du grand nombre de chats nécessaires aux différents rituels qui composaient le culte. On estimera que les cimetières de l’Égypte antique comptaient des millions de chats momifiés. Ce culte et ces pratiques étaient on ne peut plus sérieux : l’abattage non autorisé des chats était l’un des délits les plus graves et passibles de peine de mort.

Diodorus Siculus, un écrivain de la Grèce antique, surtout connu pour avoir écrit la monumentale « Bibliotheca historica » entre 60 et 30 av.J.-C., décrira le lynchage d’un citoyen romain en Égypte pour avoir tué un chat. Selon son récit, ce citoyen fût lynché immédiatement par une foule de citoyens égyptiens en colère. En effet, pour eux, blesser un chat était une grande insulte et le meurtre accidentel ou intentionnel d’un chat était toujours passible de la peine de mort.

 

Bastet et ses célébrations 

Chaque année, lors d’un festival donné en l’honneur de Bastet, Déesse Égyptienne des Chats  jusqu’à 700 000 personnes parcouraient le Nil jusqu’à Bubastis pour célébrer par des rituels et des sacrifices leur Déesse tout en consommant de grandes quantités de vin.
Hérodote fut témoin de ces célébrations et nous apprendra que les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à y assister. Ces femmes espéraient probablement bénéficier de la grâce de leur Déesse , que ce soit au niveau de la fertilité ou de leurs sexualités.
Geraldine Pinch, citant Hérodote, affirme que « les femmes sont libérées de toutes  contraintes pendant la fête annuelle de Bubastis. Elles célébraient cet incroyable festival en buvant, en dansant, en faisant de la musique et en exhibant leurs organes génitaux ».
Ce « rehaussement des jupes » par les femmes, décrit par Hérodote, avait autant à voir avec l’affranchissement des contraintes sociales qu’avec la fécondité associée à la déesse ».