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5 faits que vous ne savez peut-être pas sur la Civilisation Égyptienne

Du premier traité de paix enregistré aux anciens jeux de société, découvrez 5 faits surprenants sur la Civilisation Égyptienne.

1. C’est durant la Civilisation Égyptienne qu’a été conclu l’un des premiers traités de paix connus

Pendant plus de deux siècles, les Égyptiens ont combattu l’empire hittite pour prendre le contrôle des terres de l’actuelle Syrie. Le conflit a donné lieu à des batailles sanglantes, comme celle de Cadès en 1274 avant J.-C.. Mais, à l’époque du Pharaon Ramsès II, aucune des deux parties n’avait encore remporté de victoire franche. En 1259 avant J.-C., Ramsès II et le roi hittite Hattusili III négocièrent un traité de paix, rendu célèbre, alors que les Égyptiens et les Hittites étaient menacés par d’autres peuples. Cet accord mettait fin au conflit et décrétait que les deux royaumes s’entraideraient en cas d’invasion par une tierce partie. Le traité entre l’Égypte et les Hittites est aujourd’hui reconnu comme l’un des premiers accords de paix encore en vigueur, et on peut ainsi en voir une copie au-dessus de l’entrée de la salle du Conseil de sécurité des Nations unies à New York – témoin de la grandeur et de l’importance de la Civilisation Égyptienne de l’antiquité.

 

traité de paix


 

2. La Civilisation Égyptienne a favorisé le développement des jeux de société.

A la suite d’une longue journée de travail le long du Nil, les Égyptiens aimaient se détendre en jouant à des jeux de société. Plusieurs jeux différents ont été retrouvés, dont le « Mehen » et « le jeu du chien et du chacal ». Mais le plus populaire était probablement un jeu de hasard connu sous le nom de « Senet ». Ce passe-temps remonte à 3500 av. J.-C. et se jouait sur un long tableau peint de 30 cases. Chaque joueur avait un ensemble de pièces qu’il déplaçait le long du plateau en fonction des jets de dés ou des bâtons de lancer. Les historiens débattent encore des règles exactes de Senet, mais la popularité du jeu ne fait guère de doute. Des peintures montrent la reine Néfertari jouant au Senet, et des pharaons comme Toutankhamon avaient même des plateaux de jeu enterrés avec eux dans leurs tombes.

 

jeux de société

 

3. Dans la Civilisation Égyptienne, les femmes jouissaient d’un large éventail de droits et de libertés.

Bien qu’elles aient pu être publiquement et socialement considérées comme inférieures aux hommes, les femmes égyptiennes jouissaient d’une grande indépendance juridique et financière. Elles pouvaient acheter et vendre des biens, faire partie de jurys, rédiger des testaments et même conclure des contrats juridiques. Les femmes égyptiennes ne travaillaient généralement pas en dehors du foyer, mais celles qui le faisaient recevaient généralement un salaire égal à celui des hommes pour effectuer les mêmes tâches. Contrairement aux femmes de la Grèce antique, qui étaient dans les faits la propriété de leur mari, les Égyptiennes avaient également le droit de divorcer et de se remarier. Les couples égyptiens étaient même connus pour négocier un ancien accord prénuptial. Ces contrats énuméraient tous les biens et richesses que la femme avait apportés au mariage et garantissaient qu’elle serait indemnisée en cas de divorce

 

femmes egypte

 

4. Les travailleurs égyptiens étaient connus pour organiser des grèves.

Même s’ils considéraient le Pharaon comme un genre de dieu vivant, les travailleurs égyptiens n’avaient pas peur de protester pour obtenir de meilleures conditions de travail. L’exemple le plus célèbre de ces grèves dans la Civilisation Égyptienne remonte au 12e siècle avant J.-C., sous le règne du pharaon du Nouvel Empire, Ramsès III. Lorsque les ouvriers engagés dans la construction de la nécropole royale de Deir el-Medina n’ont pas reçu leur paiement habituel de céréales, ils ont organisé l’une des premières grèves enregistrées dans l’histoire. La protestation a pris la forme d’un sit-in : les ouvriers ont simplement pénétré dans les temples mortuaires voisins et ont refusé de partir tant que leurs griefs n’avaient pas été entendus. Le pari a fonctionné, et les ouvriers ont finalement reçu leurs rations en retard.

 

travail pyramides

 

5. Les pyramides n’ont pas été construites par des esclaves.

Les vies des constructeurs de pyramides sous la Civilisation Égyptienne n’ont certainement pas été faciles – les squelettes des ouvriers présentent souvent des signes d’arthrite et d’autres affections – mais les preuves suggèrent que ces tombes massives n’ont pas été construites par des esclaves mais par des ouvriers rémunérés. Ces anciens ouvriers de la construction étaient un mélange d’artisans qualifiés et d’assistants temporaires, et certains semblent même avoir pu tirer une grande fierté de leur métier. Les graffitis découverts près des monuments suggèrent qu’ils donnaient souvent des noms humoristiques à leurs équipes, comme « les ivrognes de Menkaure » ou les « Amis de Khéops ». L’idée que les constructeurs des Pyramides furent des esclaves a été lancée, semble-t-il, pour la première fois, par l’historien grec Hérodote au 5e siècle avant J.-C. Mais la plupart des historiens considèrent aujourd’hui cette affirmation comme un mythe infondé. Si les anciens Égyptiens n’étaient certainement pas opposés à l’idée d’avoir des esclaves, il semble qu’ils les aient surtout utilisés comme ouvriers agricoles et domestiques.

 

pyramides